Au cours de cette interview audio, Frédéric Brossard, auteur du livre : Barefoot & Minimalisme explique pourquoi il est devenu un coureur minimaliste. Vous apprendrez les avantages et les inconvénients de cette pratique.
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Transcription texte de la vidéo :
Maxence Rigottier : Bonjour à tous, c’est Maxence Rigottier de blog course à pied.com, aujourd’hui je suis avec Frédéric Brossard qui est l’auteur du livre Barefoot et minimalisme : courir naturel. Je vais laisser Frédéric se présenter, nous présenter son livre mais surtout nous expliquer sa pratique de courir avec des chaussures minimalistes , les avantages, les inconvénients , j’ai également différentes questions à lui poser, mais je vais laisser Fréderic se présenter tout d’abord et ensuite je vais lui poser mes différentes questions. Salut Fréderic !!
Frédéric Brossard : Bonsoir Maxence, et Bonsoir à tous et à toutes, je m’appelle Fréderic Brossard, je suis chroniqueur sur le site Runers.fr, où je m’occupe des rubriques minimalisme et tests produits, et comme Maxence l’as dit, je suis le co-auteur du livre Barefoot et minimalisme : courir naturel, parce-que je l’ai écrit avec Daniel Dubois , ce livre est parut aux éditions Amphora en Juin 2012,
Maxence Rigottier : D’accord, Pourquoi as tu commencé à pratiquer le Barefoot ou de courir avec des chaussures minimalistes, qu’est ce qui t’as poussé à tenter cette aventure ?
Frédéric Brossard : C’est la conjonction de deux choses, la première c’est le fait que je fais beaucoup de tests produits et puis que naturellement quand les chaussures minimalistes sont apparus aux États-Unis j’ai voulu les tester. Et puis il y a mon coach de club par exemple qui trouvait que j’avais une foulée très haute sur le talon malgré mon poids plume parce-que je fais 1m84 et 65kg, et alors ma découverte du minimalisme qui a induit un changement de foulée , a complètement modifié mes aptitudes de course à pied pour mon bien.
Maxence Rigottier : D’accord, et donc au départ explique nous un petit peu tes début, est-ce que t’as couru une ou 2 minutes ? ensuite t’as augmenté progressivement ? comment ça s’est passé exactement ?
Frédéric Brossard : Cela c’est passé très mal en fait, quand j’insiste beaucoup avec Daniel sur la progressivité, c’est un petit peu en regard de mon expérience personnelle et de celle que d’autres ont vécus, c’est à dire quand on change de foulée on modifie sa biomécanique, les aptitudes de son corps, les réactions des muscles, des tendons, et ligaments, c’est à dire que tous ce qu’on fait habituellement on le fait différemment et bien évidement quand on va trop vite on laisse pas au corps le temps de s’habituer , et c’est un peu ce qui m’est arrivé parce-que j’ai d’abord commencé avec des chaussures semi minimaliste de type newton, et puis après je suis passé directement au Vibram FiveFingers avec l’idée de faire un marathon au bout de 3 mois d’entrainements. J’ai fait 800km au Vibram FiveFingers sans phase de transition parce-que ça me semblait facile , et puis je me suis cassé le pied, une fracture de fatigue du pied juste avant de faire le marathon, et c’est pour ça que sur le livre on insiste beaucoup sur le mot progressivité.
Maxence Rigottier : D’accord, donc toi par rapport à ton expérience personnelle, tu t’es vite rendu compte qu’au bout de trois mois, même si on continuait d’avoir les mêmes entraînements que par le passé, malheureusement là ça entraîne une blessure.
Frédéric Brossard : Oui tout à fait, moi j’insiste sur le fait que le corps humain est capable de faire énormément de choses mais par contre il faut lui laisser le temps d’apprendre et de s’habituer .Le fait de courir sur le talon avec un déroulé du pied, induit les muscles, les tendons et puis après si tu cours sur le médio-pied ou même l’avant du pied tu modifies vraiment les charges , les forces qui s’exercent. Tes muscles, ton corps et ton squelette n’ont pas été habitué à ces nouvelles forces, même s’ils sont capables de résister à un certain nombre de choses mais ils sont pas capables à ces nouvelles choses que tu leurs imposes, sauf si tu leur laisses le temps, c’est à dire construire progressivement sa réaction face à cette nouvelle façon de courir.
Maxence Rigottier : D’accord, moi j’avais parlé un petit peu avec différents podologues, ils me disaient souvent qu’il faut une année de transition, entre un entrainement avant avec des paires de running classiques et le passage aux chaussures minimalistes, on compte une année de transition, pour pouvoir faire les mêmes entraînements que l’on faisait par le passé.
Frédéric Brossard : Oui, je dirai il faut entre 3 et 6 mois pour passer de chaussures non-minimalistes aux chaussures minimalistes, mais ensuite effectivement durant cette phase il n’est pas très recommandé de s’entrainer pour des compétitions d’importance . Et puis après il faut se donner quelques mois pour reprendre un entraînement consistant, classique. Donc je dirai oui, une petite année ça permet de transformer sa foulée et de redevenir aussi performant voir plus performant qu’avant.
Maxence Rigottier : D’accord, et cette fracture de fatigue du pied ne t’as pas repoussé ? et sinon qu’est ce qui t’as motivé pour continuer dans ta première démarche ?
Frédéric Brossard : Cela m’a d’autant pas repoussé car une semaine après avoir été déplâtré, je courais le marathon Paris en chaussures minimalistes, donc ça m’a pas du tout … J’ai souhaité conserver tous les bénéfices de la course à pied minimalistes, j’aime pas le mot minimaliste, c’est un mot très mal choisi , moi je dirais plutôt une foulée naturelle ou une foulée medio-pieds, parce-que le corps humain est conçu pour ça, quand on regarde comment est fait le talon, on se rend compte que c’est pas naturel de courir sur le talon, alors que l’avant ou le médio-pieds est conçu pour ça , et quand tu cours de cette façon, tu retrouves vraiment les aptitudes naturelles et surtout t’as un sentiment de légèreté que tu ne ressens dans la course à pied » classique » sur le talon.
Maxence Rigottier : D’accord, et comment tu peux expliquer que pendant des décennies, on nous a toujours vendu des chaussures avec de gros amorties ?
Frédéric Brossard : En fait, ce qui s’est passé au début lorsque le jogging s’est généralisé y as une trentaine ou une quarantaine d’années, les équipementiers de sport ont conçu des chaussures sur la base de la marche à pied, y as pas eu d’étude biomécanique sur la façon dont les gens couraient ou devaient courir , et donc ils ont dit que pour courir on pose le talon comme quand on marche , mais si on pose le talon, on va se faire mal donc on va mettre de l’amortie sous le talon et puis c’est de là que ce sont nés ces chaussures qui finalement rendent la course accessible à tout le monde, mais qui bio-mécaniquement ne doivent pas exister.
Maxence Rigottier : D’accord, et ensuite c’est aux Etats-Unis que petit à petit on s’est aperçu que finalement courir avec des chaussures minimalistes et courir pieds nus n’était pas forcement si mal que ça ?
Frédéric Brossard : Oui tout à fait , il y a eu certains pionniers bien évidement mais c’est surtout en 2009 que les études de Daniel Liberman ,professeur de Biomécanique à Harvard ont montré qu’effectivement la foulée sur le médio-pieds qu’on appelle aussi « foulée Bare foot ou minimalistes » était potentiellement beaucoup moins traumatisante qu’une foulée sur le talon ou même amortie , et Lieberman avait une approche purement scientifique mais autour de Liberman, il y a eu le succès du livre « Born to Run » de Christopher McDougall, et de plus en plus de témoignages de coureurs qui avaient fait cette transition minimaliste et qui se sont portés beaucoup mieux. Et comme vous savez aux États-Unis ,c’est oui ou c’est non, c’est blanc ou noir c’est jamais juste au milieu.
On dit le minimalisme c’est génial, ça résout toutes les blessures, mais on peut pas prétendre sans études scientifiques à l’appui que ça supprime toutes les blessures, c’est pas la bonne approche , et c’est pas ce qu’avait dit Liberman mais je dirais que c’est parti un petit peu sur ce malentendu quelque part.
Maxence Rigottier : D’accord, et quels ont étaient les avantages immédiats de cette nouvelle pratique pour toi ? As-tu ressenti des meilleurs sensations au niveau de ta foulée quand tu courais ?
Frédéric Brossard : Plus grande légèreté de la foulée, plus grande efficacité, des performances supérieurs à ce que je faisais avant avec ma foulée « lourde » sur le talon.
Maxence Rigottier : Donc, Tu as amélioré tes différents chronomètres personnels ?
Frédéric Brossard : Oui, clairement, et puis plus de liberté, plus de contact avec le sol et plus de ressenti dans la façon de courir.
Maxence Rigottier : D’accord, et également quels ont étaient les inconvénients ? il faut faire plus attention et plus se concentrer sur sa foulée ?
Frédéric Brossard : Oui, je dirais les inconvénients majeurs c’est dans la phase de transition, parce que quelque part c’est un petit peu frustrant de se dire il faut recommencer à courir, il faut à apprendre à nouveau, ce n’est pas une phase qui est passionnante, moi je l’ai abrégé à mes dépens mais après c’est vrai que par contre que quand on court sur route , fondamentalement, il n’y a pas d’inconvénients, mais quand on veut commencer à courir sur les sentiers ou en trail, ça nécessite une vigilance beaucoup plus importante.
Maxence Rigottier : D’accord, et pour toutes les personnes qui souhaiteraient courir avec des chaussures minimalistes , quels sont les différents conseils que tu pourrais leur donner ?
Frédéric Brossard : Il y a le mot progressivité que j’ai déjà employé tout à l’heure et qui revient sur toute les pages du bouquin qu’on a écrit, après je dirais y as plusieurs approches possibles pour bien démarrer le minimalisme tout en conservant cette idée de progressivité dans la tête, la première approche c’est de courir carrément pieds nus, parce-que c’est là ou effectivement on va avoir le meilleur ressenti, où le corps va le mieux s’habituer à cette nouvelle foulée, il y aura le feedback nerveux, etc ,c’est une approche que préconisent les américains, que je trouve assez difficile à appliquer , la deuxième approche est de prendre des chaussures dites de transition qui forcent la foulée un peu mécaniquement, on a par exemple les Skechers GoRun ou la gamme Pur de Brooks, qui ont un dispositif dans la semelle ,qui oblige à courir sur le médio-pied,c’est une méthode assez efficace mais très mécanique, et puis après y as l’idée de dire on prend des chaussures où on va réduire le drop, c’est à dire la différence de hauteur entre le talon et les orteils, donc on va progressivement diminuer le drop de ces chaussures tout en continuant à s’entraîner normalement. C’est les trois approches possibles, moi personnellement je préfère l’approche mécanique parce-que c’est la plus « facile » et c’est celle qui donne sans doute le meilleur résultat.
Maxence Rigottier : D’accord, et pourquoi cette pratique se développe en France de plus en plus ? C’est juste parce qu’ aux États-Unis ça s’est extrêmement développé ?
Frédéric Brossard : Oui, il y a plusieurs effets, par exemple, l’effet mode, après il y a l’effet produit, parce que il y a 1 an ou 2, il y avait aucun grand équipementier qui avait des produits minimalistes, aujourd’hui même les japonais ont conçu des chaussures minimalistes. En ce moment je suis entrain de tester des Mizuno EVO, qui vont sortir en Janvier , c’est clairement des chaussures ultra-minimalistes, donc y a une offre produit qui est très importante, elle suscite des curiosités. Ensuite y a aussi tout les gens qui en parle, par exemple moi, il y a aussi Daniel, y as Christian Harberts qui parle beaucoup de son expérience de coureur pieds nu , y as tous les petits reportages qui sont passés à la télé sur ce sujet, il y a des magasins minimalistes qui ouvrent, y a tout un ensemble de « pionniers », et de gens qui y croient ,qui en parlent beaucoup et qui font partagés leurs expériences, et tous cela contribuent un peu à une prise de confiance en cette pratique dans le monde des coureurs.
Maxence Rigottier : Et concernant le tarif des différentes chaussures minimalistes et ce que c’est plus cher ou moins cher qu’une paire de chaussures de running classique ? c’est à peu près quoi la tendance et la fourchette de prix ?
Frédéric Brossard : Les gens pensent que minimaliste, ça peut vouloir dire pas cher, mais c’est pas le cas. les chaussures minimalistes sont conçues par les mêmes ingénieurs, dans les mêmes bureaux d’études, et ont globalement le même prix. On va commencer à avoir des Skechers qui sont moins cher dans les alentours de 80 euros et ça monte jusqu’à 130 ou 140 euros pour certains modèles, sur les modèles vraiment très minimalistes de route on va se situer aux alentours de 100 euros, et pour des modèles un peu plus évolués , ça va être un peu plus cher.
Maxence Rigottier : D’accord, donc à acheter en solde si votre budget est juste pour réduire les prix au maximum.
Frédéric Brossard : oui, y as pas de miracles, ce n’est pas parce que c’est minimaliste que c’est pas cher !
Maxence Rigottier : D’accord, et concernant les blessures, on en a un petit peu évoqué tout à l’heure, est-ce que cela permet de réduire la blessure du coureur ou juste ça n’entraine pas justement les autres blessures que l’on n’a pas avec des paires de running classique.
Frédéric Brossard : ça c’est une excellente question, à laquelle je n’ai malheureusement pas de réponse pour l’instant parce ce qu’il faudra un gros retour d’expérience et un nombre de coureur conséquent pour analyser les pathologies qu’ils ont autant que coureurs minimalistes. Mais sinon la pratique de la course minimaliste réduit un certain nombre de pathologie comme le tendon d’Achille, mais est ce que dans 5 ans on va pas s’apercevoir que ca crée des choses qu’on connait pas aujourd’hui, rien n’est moins sûr, on exclut bien-sûr la fracture de fatigue parce ce que c’est dû à une transition trop rapide.
Maxence Rigottier : D’accord, donc pour le moment vu que c’est tout nouveau on n’a pas assez de recul et d’expérience pour savoir si dans le futur ca peut entrainer des soucis qu’entraineraient pas une paire de running classique.
Frédéric Brossard : Toute façon il faut bien voir que même si l’homme est fait pour courir comme le disait Christopher McDougall ,l’homme est pas forcement fait pour courir des marathons, des ultras , des 10km. A partir du moment que tu sollicites ton corps pour des choses qui sont hors du commun, même courir un 10km en 50 min pour quelqu’un qui dans la semaine ne fait que de la marche et qui est assis tout le temps à son bureau ça sera quelque chose d’exceptionnelle pour son corps, au sens que le corps est soumis à des sollicitations auxquels ils n’est pas habitué en dehors de cette course, donc tout ça potentiellement c’est traumatisant quelque soit la façon dont tu cours .
Maxence Rigottier : D’accord, est-ce que tu peux nous évoquer une semaine type de tes entraînements en tant que coureur minimaliste ?
Frédéric Brossard : Ils sont pas très originaux, parce que je pense ils sont les mêmes que ceux des coureurs standards, le lundi c’est du sprint court ou de la séance en côtes, je varie les distances soit du sprint très court 100m, 200m et pareils pour les côtes, soit ca dure un peu plus long 400, 600m, et idem en côte. Après je vais faire une séance d’allure où je vais travailler 3 allures, une allure de footing rapide, une allure marathon, une allure 10 km, donc il faut entre 20 et 30 minutes, ensuite une petite séance de récupération que je fais en général sous bois, et puis après c’est une sortie longue avec du trail , de l’allure et à la puis si j’ai le temps je fais une 5éme sortie juste pour le plaisir.
Maxence Rigottier : D’accord, donc tu t’organises 5 sorties par semaine dans ton planning. Tu as raison, autant profiter au maximum et prendre du bon temps en courant.
Frédéric Brossard : oui, moi je suis très scientifique dans mon approche, mes séances sont toujours à base de pourcentage de vitesse et de pourcentage de cardio.
Maxence Rigottier : Donc tu as un cardio fréquencemètre qui te permet d’analyser toutes tes données de tes résultats de ton corps ?
Frédéric Brossard : oui , j’ai mon GPS partout, je surveille ma vitesse.
Maxence Rigottier : D’accord, et tu arrives à tenir à chaque fois tes différents entraînements , en les ciblant exactement comme il le faut ?
Frédéric Brossard : Oui tout à fait, c’est l’objectif que je me fixe.
Maxence Rigottier : C’est parfait, tu automatises ton travail en courant. Et pour finir sur une dernière question, est-ce que tu peux présenter ton bouquin , aux cas ou des gens souhaiteraient l’acquérir mais qui se posent des questions sur le contenu . Je rappelle que j’avais effectué la chronique de ton livre sur le blog , je mettrai le lien, mais je vais laisser Fréderic nous expliquer un petit peu la plus-value de son bouquin.
Frédéric Brossard : Alors déjà c’est le premier bouquin de ce type en français, qui est sa grosse plus value, et puis avec Daniel, on a essayé d’être très simple et très pratique. Dans une première partie, on va rappeler rapidement l’historique du mot minimaliste, ensuite Daniel va expliquer un peu le corps humain, comment il est fait, les différents types de foulée, leurs impacts sur le corps , etc., c’est une partie « scientifique » et qui est le domaine de Daniel, après on va expliquer un peu ce qu’est la foulée minimaliste, et quelque exercices pour l’acquérir, on va donner un peu d’exercices de préparation physique pour renforcer certains éléments plus sollicités que d’autres, on donne aussi un temps de progression type et puis après on va parler des limites, et c’est là où on va parler un peu des risques de blessures quand on va trop vite, et puis des limites face au temps, face aux conditions météo, face au distances, etc. Et puis un dernier petit chapitre où on présente un peu le matériel , les différents types de chaussures disponibles pour pratiquer la course à pied minimaliste.
Maxence Rigottier : D’accord, comme ça on a une bonne approche de tous ce qu’il faut faire pour pratiquer le Barefoot et minimalistes ….
Frédéric Brossard : voilà, on n’a pas voulu faire un bouquin hyper technique sur la foulée, on a plutôt cherché à faire quelque chose simple et accessible, que les gens pourraient prendre plaisir à lire.
Maxence Rigottier : D’accord et est-ce que tu souhaiterais également revenir en arrière ou maintenant c’est est sûr tu ne recourras jamais de ta vie avec une paire de running classique ?
Frédéric Brossard : c’est surtout c’est que j’y arrive plus , il m’arrive que les marques m’envoient des fois des produits à tester donc je commence à courir avec mais je me rend compte que j’arrive pas à courir parce que le talon est trop haut par rapport aux orteils, et quand je pose l’avant de mon pied , le talon se pose alors que je veux pas, En plus de ça la chaussure n’est pas assez flexible, elle est trop serrée pour mon pied , donc non je peux plus revenir en arrière.
Maxence Rigottier : D’accord, donc maintenant tu es « condamné » à des chaussures minimalistes. En tous cas merci d’avoir accepté cette interview, merci d’avoir donner ton point de vue par rapport à cette thématique qui augmente petit à petit en France, un nouveau phénomène qui va sans doute s’accroitre au file des mois et des années à venir. En tous cas pour ma part je te dis à bientôt , et merci une nouvelle fois.
Frédéric Brossard : De rien , c’été un plaisir.
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