Récemment, j’ai participé à la 27 ème édition de la compétition “La France en courant” qui a démarré par un prologue de 8 km, le samedi 18 juillet 2015 dans le département du (Puy-du-Fou) “aux Epesses” pour se finir le 1er août 2015 comme chaque année au Stade municipal de la ville de Bernay. Vous pouvez aussi retrouver différentes informations sur le site officiel “La France en courant” ou retrouver des photos sur l’évènement la page facebook : La France en courant.
Êtes-vous prêt pour rentrer dans les coulisses de la France en courant ?
Quand, j’ai participé à la France en Courant, j’ai lu le règlement de la France en courant lors de mon passage en train à la Gare SNCF entre Paris Saint Lazare et Bernay comme j’avais fait 1 inscription individuelle. ;) Voici ce qu’explique l’article 3 du règlement vis-à-vis des inscriptions.
L’épreuve est ouverte aux hommes et femmes âgés de plus de de 18 ans, licenciés ou non. Chaque équipe est composée de 8 relayeurs (dont au moins 1 femme), plus 2 ou 3 chauffeurs. Chaque équipe peut disposer de 2 coureurs suppléants, des coureurs doivent figurer sur la liste d’inscription de l’équipe avant le départ. Les inscriptions s’effectuent par équipe : de club, départementale, régionale, nationale, corporative, etc.
Chaque équipe doit lors de l’inscription :
Si vous n’avez pas de SPONSORS, l’inscription est de 380 euros pour la totalité de la compétition. Si vous êtes dans une équipe ou vous avez un sponsor, elle sera gratuite. Si vous êtes en inscription individuelle, vous allez certainement être mis dans l’équipe la “Bonne baguette Française” comme c’est l’équipe qui regroupe toutes les inscriptions individuelles.
Les différentes étapes (environ 190 km par étape) étaient les suivantes :
A l’arrivée à Bernay lors de la dernière étape dans le Stade de la ville
Petite présentation de Dominique Chauvelier (2 h 11 au Marathon et 4 fois champion de France de cette discipline)
Bon, j’avoue, c’est un peu le « bordel ». La fatigue du coureur, hein ? ;)
Chaque soir à la fin d’une étape, vous allez dormir soit proche d’un stade de football ou alors dans un gymnase. Les éléments à ne pas oublier sont les suivants pour bien dormir et courir le lendemain (tente, matelas gonflable et sac de couchage et hop, le tour est joué pour dormir une bonne nuit). 2 exemples où j’ai dormi dans différentes villes à la fin d’une étape du tour.
Aujourd’hui, mise en bouche du 27 ème tour de France. Le parcours du prologue était de 8 kilomètres. Sous le soleil et avec notre équipe de 8 qui s’appelle «La bonne baguette», démarrage de la course. C’est le temps du 4ème coureur sur les 8 coureurs qui détermine le chronomètre final de l’équipe. On a réalisé un chronomètre de 14,6 km/h environ sur ce prologue. Voici une petite vidéo où vous verrez un extrait du prologue qui s’est déroulé aux Epesses. Bonne vidéo. ;)
Quelques heures avant le démarrage de l’édition 2015
Voici un exemple de camion que vous verrez pendant la France en courant. J’ai passé 14 jours les moments dans ce type de camion pendant les moments où je ne courrais pas pour traverser la France avec mon équipe.
Une étape de 69 kilomètres seulement de 193. Un département a refusé de réaliser la sécurité. Une étape très courte pour la mise en jambe afin de récupérer.
Voici l’article complet que vous pouvez retrouver sur le journal local la dépêche
Juste avant de prendre un relais pour finir l’étape
Aujourd’hui, j’ai réalisé des relais de 3000 mètres mélangés avec des relais de 2000 mètres
Différents exemples de passage de témoin par notre équipe “La bonne baguette”
Welcome to Gaillac
Avec Gérard Col (le vétéran) des participants en pleine nuit et qui participe par ailleurs aux championnats de France de 24 heures
Avec Nadine Proust (l’une des 2 féminines de l’équipe où je courais)
Météo : Petite pluie. Assez pénible de se faire « saucer ». Arrivée dans un col de 664 mètres d’altitude avec une température de 12 degrés.
Florian Gaudin, Nadine Proust et Emile (notre chauffeur pour les 15 jours de notre demi-équipe) ;)
Petit massage de la part du capitaine de l’équipe
Il y avait la présence de Bernard Amsalem (président de la fédération Française d’athlétisme). Aujourd’hui, j’ai réalisé 17 km (5 relais de 3000 mètres) et un relais de 2000 mètres. La majorité des relais que j’ai faits ont été à 1 moyenne de 15 km/h.
Juste avant de prendre un repas
Un aperçu des équipes et des nombreux bénévoles qui permettent que la course se déroule à merveille
Un aperçu du petit déjeuner, miam miam !
Confiture, beurre, pain, thé, café, chocolat, tout est réuni pour bien se ravitailler avant le reprise de l’effort
L’étape a été réduite d’une dizaine de kilomètres car il y a eu des arrêtés préfectoraux qui ne voulaient pas nous voir passé par rapport à la sécurité.
Vous pouvez retrouver l’article complet sur Haute Provence Info
Un aperçu des routes de la France en courant
Petit passage de témoin entre Nadine et Florian, mes coéquipiers dans le camion
La découverte des paysages dans le Sud
Une arrivée d’étape
Météo : Plein cagnard (avec des pluies torrentielles dans l’après-midi).
Nombre de kilomètres : 26,5 km (le matin, 4 x 3000 mètres et l’après-midi, 4 x 2000 mètres et 2 x 1000).
Repas du soir : Melon + pâtes bolognaises + apéro dînatoire + pêche + banane. J’ai fait aussi 1 sieste pour la récupération et le manque de sommeil. C’est très important de dormir quand on peut dans sa tente ou dans 1 duvet pour pouvoir récupérer de l’effort de la journée.
Pour finir, je vais quasiment tous les soirs au podologue me faire percer des ampoules et ensuite, je vais voir la réflexologique pour avoir 1 massage des pieds. C’est assez plaisant pour les sensations. J’ai réalisé une moyenne proche de 15 kilomètres par heure. On s’est levé à 2 h 30 du matin. Le réveil a été dur. Un membre de mon équipe est tombé malade.
L’étape a été réduite de 10 kilomètres à cause d’un éboulement de pierre. Ce matin, je me suis levé à 5 h 15. Une bonne nuit de sommeil car je me suis couché vers 22 heures. Environ 7 heures de sommeil.
Un petit magasin bio pour la route
En direct des Alpes
Au sommet du col du Galibier
Je n’ai pas couru le matin (j’ai réalisé un semi-marathon l’après-midi avec Florian). 10 x 2000 mètres et un dernier 1000 mètres avec l’équipe Riou Glass. Moyenne à 16 km/h. Excellente sensation. Cela faisait 24 heures que je n’avais pas couru.
Un peu d’humour
Au programme de la journée, col de l’Izoard, col du Lautaret, col du Galibier et col du télégraphe. Par exemple, j’avais froid dans le col de l’Izoard. Il y avait pas mal de montées comprises entre 5.7 % et 9.3 %. Les sensations étaient excellentes. J’ai fait aussi quelques descentes entre 17 et 20 km/h.
J’ai bien aimé la montagne. Je sais que je vais aussi m’installer l’été prochain 1 à 2 mois en pleine montagne pour m’entraîner là-bas. Cela me paraît excellent.
Nombre de kilomètres : 24,5 km avec une moyenne de 14 km/h (11 à 12 km/h dans les montées et plus vers 16 et 20 km/h dans les descentes).
Climat : très froid dans le col de l’izoard et ensuite, beau soleil classique toute la journée).
Alimentation : savane, compote, pain d’épice, des salades saupiquet, hachis parmentier. Toujours très peu de fruits et légumes. Cela me pèse sur l’organisme.
Ce lundi, je me suis blessé à la cuisse gauche. J’ai essayé les patchs de Nico mais cela a été plus 1 frein qu’un BONUS. Grosse journée SANS.
Climat : Soleil avec un climat de fraîcheur idéal (environ 25 degrés où j’ai eu ni trop chaud, ni trop froid).
Nombre de kilomètres : 22 kilomètres (12 kilomètres (4 x 3000 mètres) + 5 x 2000 mètres dans l’après-midi.
Je suis allé voir le kiné qui m’a massé et posé une bande.
Alimentation : Melon + macédoine de légumes + poulet + patates + 1 pêche.
Petite blessure et repos le jour suivant pour récupérer. ;)
Levé à 2 h 30 du matin. C’est parti pour une nouvelle étape toute plate. La difficulté est que je suis blessé. Je vais voir si j’arrive à courir. Le sommeil me manque. Grosse fatigue et objectif récupération d’ici quelques jours.
J’ai fait 2 x 3000 mètres sur 1 jambe (j’ai arrêté) car j’ai été mort. Je voulais abandonner mais le kiné est entrain de me rafistolé. Nombre de kilomètres : 6 km
Alimentation : Rien
Climat : Belle chaleur
Ce matin, je n’ai pas couru. J’ai mis la pomade de Jean-Paul à la base d’algue et des huiles essentielles.
L’après-midi, j’ai fait 10 000 mètres (3,5 km et 6,5 km en 2 coups). Je n’avais plus trop mal à la jambe mais plutôt dans le bas du dos pour compenser. Bref, j’ai couru à une vitesse de 11 à 12 km/h.
Nombre de kilomètres : 10
Climat : Grosse pluie et brouillard le matin et gros « cagnard » l’après-midi.
Alimentation : Pâtes + macédoine + Taboulé + fruits aux sirops.
On a dormi dans la tente au lieu du gymnase. J’ai eu un peu froid.
Démarrage à 3 heures du matin. Le réveil a été assez difficile. J’ai un peu mal à la jambe. J’ai couru près de 25 kilomètres aujourd’hui. Concernant l’alimentation, voici quelques images plutôt qu’un long discours.
Dernière étape de ce tour de France en courant. L’étape était plus courte car elle faisait seulement 150 km. Le climat était excellent.
En vrac, voici quelques dernières photos de l’événement pour vous faire rentrer encore dans les coulisses. ;)
Prochainement, je publierai 1 vidéo sur la course en elle-même, comment se préparer,…
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Romain Je découvre un reportage très agréable à parcourir. J4étais au sein des bénévoles l’an passé et il est vrai qu’il faut vivre cette aventure humaine au moins une fois
Bonjour,
super article, dommage pour ta blessure qui t’a handicapé. Ce tour de France semble vraiment familial et sympathique , tout le monde à l’air de s’y amuser. Je me prépare pour faire le tour de l’ile la Reunion a pied et ce qui me faire peur c’est la récupération et les blessures et bobos aux pieds..tous les conseils sont les biens venus.. merci
En tant que flécheuse de la France en courant durant la première semaine de ce 27ème tour, je vivais en nocturne soit en conduisant la « fourgonnette au seau de peinture blanche », soit en marquant les flèches sur le bitume, soit je copilotais. Je précédais les coureurs dans l’action et le paysage se limitait à une longue bande bitumeuse éclairée par les faisceaux lumineux des phares de la fourgonnette.
Je suis donc ravie à chaque fois que je découvre un diaporama ou des vidéos qui me dévoilent une autre facette de cette course.
Merci ;-)
très agréable
Nous sommes preneur de photos pour compléter notre série en particulier celles des coureurs , ils voient le tour d’une autre façon.
Super reportage …… Merci Maxime ….je crois que tu n’as rien oublier ……
A bientôt peut être pour un autre Tour !!!!!!
Bises.
Sylviane
Bonjour, super aventure. ça donne envie. Par contre, le parcours à l’air 100 % route. Un peu de trail , ça aurait pu être sympa.